dimanche 6 octobre 2013

Les mosaïcultures de Montréal

Connaissez-vous l'évènement de la Mosaïculture Internationale ? Il s'agit d'une compétition qui se déroule tous les 3 ans sous forme d'exposition sur l'art horticole. Les œuvres présentées doivent refléter la "culture du participant à partir d’un thème prédéterminé (cette année "La terre d'espérance") tout en respectant les principes du développement durable". Et le tout dans l'esprit de la mosaïculture qui emprunte à la sculpture, la peinture et l'horticulture.
L'édition de cette année se déroulait au jardin bonatique de Montréal et vient tout juste de se terminer. 200 artistes de 20 pays différents ont participé à la cinquantaine d'oeuvres présentées. On a pu y aller 2 fois car le billet donnait droit à 2 entrées et la première fois en fin de journée, ce qui était idéal pour assister en même temps à l'autre exposition du moment des "Jardins de Lumière". Mais moins pour admirer les oeuvres horticoles qui se révèlent mieux par un beau soleil, d'où la 2ème visite il y a une semaine. L'exposition s'est terminée aujourd'hui après une semaine de prolongation et a attiré 1 million de visiteurs en 3 mois, autant dire un gros succès.

Trèfle de bavardages, voici les photos de la visite pour mieux vous donner une idée de ce que c'est, au moins pour les oeuvers les plus monumentales (les plus grandes font plusieurs tonnes !) car le parc était semé d'une multitude de plus petites sculptures.

"L'homme qui plantait des arbres". Il s'agit du personnage de fiction d’Elzéard Bouffier du roman éponyme écrit par Jean Giono, berger qui sème des glands dans le sol d’un terrain désolé en Provence.

Avec la chaleur qui a régné pendant cette fin d'été les jardiniers ont été mis à contribution pour préserver la santé des plantes. Ca donne aussi une idée de la taille de l'oeuvre.

"Une histoire vraie" réalisé par Shangai et qui a au passage a remporté le Grand prix d'honneur. L'oeuvre illustre un conte chinois qui raconte comment un jour une jeune fille repêcha une grue à tête rouge piégée dans un marais avant d’y plonger à son tour

"Terre mère" qui invite avec ses 2 mains ouvertes (la 2ème à droite non visible sur ma photo) invitant à donner autant qu'à recevoir
"L'arbre aux oiseaux". La plus grande oeuvre du haut de ses 16 mètres (et 18m de diamètre). Une cinquantaine d'espèces volatiles en voie d'extinction s'envolent des branches comme pour échapper à leur sort. A la base de l'arbre émergent également des reptiles et amphibiens tout autant menacés.

L'oeuvre pèse au total 100 tonnes et l'oiseau le plus lourd 3t. 
A la nuit tombée le jardin chinois s'éclaire grâce à la magie des lanternes. C'est vraiment magnifique et on plonge dans un autre monde en arrivant dans cette scène. Le tout en plein Montréal ou presque puisque le parc est situé non loin du centre-ville. 




Pour les amateurs l'exposition se termine le 6 novembre.

2 commentaires: